Une course au ralenti
On continue à s’ennuyer ferme sur les routes du Tour où le peloton s’ingénie à rouler à 30 km/h de moyenne. Van Impe, Kuiper et Torres attendent les 500 derniers mètres du col de Jaizkibel (km 128) pour s’affronter mais ils se font surprendre par Danguillaume. Dans le col d’Ibardin (km 163), c’est Torres qui l’emporte devant Van Impe, toujours porteur du maillot à pois.

 Delépine le plus rapide
La présence de la télévision en fin d’étape rappelle les coureurs à leurs devoirs vis-à-vis de leurs employeurs : la course s’anime.
A 24 km de Seignosse-le-Penon, une station balnéaire entre Dax et Bayonne, Mendes (Téka) prend le large, rattrapé par Delépine (Peugeot), Castelletti (Bianchi), Berland (Gitane), Legeay (Lejeune), Janssens (Fiat) et De Cauwer qui ne participe pas aux relais, étant donné son statut d’équipier du maillot jaune Thurau chez Ti-Raleigh.
7 coureurs de 7 formations différentes mais aucun de chez « Miko-Mercier », pourtant en tête au classement par équipes. Une erreur que Perret est chargé de réparer en se lançant seul (et sans espoir) à la poursuite des échappés.
A l’arrivée, l’Angevin Régis Delépine (vainqueur de Paris-Bourges cette année, de Bordeaux-Paris en 1974) s’impose pour ce qui restera sa seule victoire sur la Grande Boucle en 8 participations. Perret termine à 2’20’’, le peloton à 3’52’’.

Delépine nettement devant

Classement de l’étape

Classement général