Mouvement d’humeur
Riotte réussit à devancer le peloton au point chaud de Saint-Nazaire de manière à empocher les 500 F. offerts par l’union locale des commerçants. L’étape est ensuite marquée par la maladresse d’un motard de la télévision qui provoque la chute de nombreux cyclistes dont Victor Van Schil, un équipier de Merckx, qui se fracture la clavicule. L’allure faiblit alors terriblement, les coureurs protestant devant les risques inconsidérés que prennent les cameramen.
La course reprend par la suite une allure rapide, en particulier lorsque Zoetemelk lance une offensive dans Nantes (km 82). Battu au sprint par Hoban, le hollandais parvient quand même à récupérer 4’’ de bonification au point chaud de Rèze (km 83,5) avant de crever et de se faire rejoindre.

 Un gregario récompensé
A 22 km du but, Van Clooster (Watney-Avia), Tschan (Peugeot), Moneyron (Gan-Mercier), Beysens (Magniflex-De Gribaldy), Deschoenmaecker (Molténi), Gualazzini (Salvarani) et Guyot (Sonolor) s’enfuient. En 5 km, ces 7 hommes prennent 1’ d’avance sur un peloton qui se demande s’il est bien nécessaire de laisser des forces dans cette chasse alors qu’un contre-la-montre par équipes les attend cet après-midi. Les échappés en profitent mais certains n’ont pas bien lu leur road-book ce matin. N’est-ce-pas MM. Van Clooster et Tschan qui sprintent un tour trop tôt ! Pareille erreur n’arrive pas à Ercole Gualazzini, un fidèle équipier de Gimondi. Le parmesan s’offre une étape de la Grande Boucle, après avoir inscrit son nom au palmarès de la Vuelta en 1969 et du Giro en 1971. Un gourmet !

Classement de l’étape

Classement général