Une course par élimination
Les coureurs se ressentent de la fatigue de la veille. Il faut attendre la descente vers Saint-Jean-Pied-de-Port pour que la course se lance avec Steinhauser (Refin) (km 58). Se joignent à lui, km 76 : Savato (Refin), Breukink (Once), Alonso (Banesto), Voskamp (TVM), Jonker (Once), Hervé (Festina), Perona (Gewiss), Ferrigato (Roslotto), Bartoli (MG) et Henn (Télékom) puis, dans le col d’Ispeguy, Elli (MG), Fois (Panaria), Thibout (Motorola) et Boscardin (Festina). Soit 14 coureurs en tête car celui qui a été à l’origine de cette échappée, Steinhauser, cale dans ce col.
Au puerto Otxondo, Salvato tente sa chance à 47 km de l’arrivée mais il est repris à 23 km.
A 12 km de Hendaye, 5 hommes font le break : Voskamp, Bartoli, Boscardin, Thibout et Henn. Puis, aux 10 km, Voskamp et le champion d’Allemagne, Henn s’isolent en tête. Voskamp l’emporte au sprint : "J’étais sûr de mon coup contre l’Allemand. Dans la dernière bosse, il montait grand plateau, mais j’avais remarqué qu’il ne pouvait plus accélérer. Il était cuit."
Le peloton, réglé par Zabel, arrive avec un retard de 16’56’’.

 Voskamp, un équipier avant tout
A 28 ans, Bart Voskamp est un équipier modèle, chargé d’accompagner le sprinter de la TVM Jeroen Blijlevens, même dans les cols : "Je n’ai jamais quitté Jeroen. La montagne nous faisait très peur, mais finalement, nous sommes rentrés sans problème chaque jour à destination dans le gros autobus, et dans les délais, l’essentiel." Ce qui ne l’empêche pas de jouer sa carte personnelle de temps en temps. C’est ainsi que le Hollandais s’est déjà imposé dans une étape de la Vuelta en 1994, au sommet du Alto de Naranco.

Voskamp, facile vainqueur, devant Henn

Classement de l’étape

Classement général