Parcours au relief accidenté au début (bosse de Lorry-Lèz-Metz ; Côte de Gravelotte) puis roulant.

 Armstrong, seul favori
Pas besoin de chercher plus longtemps un favori à ce Tour de France. Lance Armstrong, en remportant haut la main ce chrono de 56,5 km à 49,4 km/h de moyenne, correspond parfaitement au critère. L’Américain a dominé ce contre la montre du début à la fin : 18’’ d’avance après 9,5 km sur Zülle, l’ancien champion du monde de la discipline et sur Olano, l’actuel champion du monde ; 42’’ sur le Suisse, 1’24’’ sur l’Espagnol au sommet de la côte de Gravelotte (km 26). Armstrong se permet même de doubler Olano, parti 2’ avant lui avant de faiblir quelque peu dans les 5 derniers kilomètres, le Basque lui reprenant 7’’. "Je suis mort. Je suis tellement mort que je ne parviens pas à savourer ma victoire", commente à l’arrivée le Texan qui s’empare du "yellow jersey", Kirsipuu ne pouvant pas rivaliser (30ème à 5’51’’).

Armstrong affiche clairement son nouveau potentiel

 Zülle, le seul à limiter les dégâts
2ème à 58’’ d’Armstrong, Alex Zülle (Banesto) a signé une performance qui le remet dans le sens de la marche mais les 6’ concédées lors du passage du Gois semblent rédhibitoires.

 Moreau confirme
Christophe Moreau, 3ème de l’étape, a réussi un superbe contre la montre. Après 6 mois de suspension qu’il a passés à gravir les sommets de la Sierra Nevada, le coureur fidèle à l’équipe Festina a confirmé sa belle prestation du prologue. Il s’installe à la 2ème place du général à 2’20’’ d’Armstrong.

 Olano déçoit
Abraham Olano (Once) a terminé 4ème de l’étape à 2’22’’ du vainqueur après être tombé dans la descente de la côte de Gravelotte, descente que le champion du monde de la spécialité n’avait pas reconnu.

 Les grimpeurs payent un lourd tribut
Seul Laurent Dufaux s’en sort bien (10ème de l’étape à 3’56’’). Garzelli, Virenque, Escartin sont à 6’, Gotti à près de 9’.

 Julich abandonne
Après 31 km de course, Bobby Julich a dérapé à 90 km/h dans la descente de la côte de Gravelotte. L’Américain est resté plus d’une demie heure étendu sur le sol. 3ème à Paris l’année dernière, le coureur de la Cofidis avoue, le soir, son erreur à l’hôpital : "J’allais trop vite. J’ai senti que je me déportais. Je me suis dit : merde, pourvu que je ne tape pas dans la bordure., et j’ai tapé. Je n’ai rien pu faire."

Classement de l’étape

* Annulé en 2012 pour dopage

Classement général