Joli raid de Planckaert
Relégué bien loin au général après ses déboires de Charleroi, Jo Planckaert a démontré qu’il fallait toujours compter sur lui en menant à son terme une échappée de 85 km avec 4’41’’ d’avance à l’arrivée.
« L’homme qui ne parle pas » a tout d’abord profité des mouvements de harcèlement provoqués par toute l’équipe belge avant de faire la différence à 5 km du sommet de la Schlucht. Il ne lui restait plus qu’à avaler le Ballon d’Alsace et descendre à toute vitesse sur Belfort pour remporter ce qui restera sa seule victoire d’étape sur le Tour. Il faut dire que son manque de vitesse terminale l’a toujours handicapé à ce niveau.

Jo Planckaert : aucun lien de parenté avec "les frères" Planckaert.

 L’équipe de France ne paraît pas impériale
Jacques Anquetil n’a pas semblé le moins du monde en difficulté lors de l’ascension du Ballon d’Alsace. Le maillot jaune aurait peut-être même pu lancer une véritable offensive mais il aurait alors provoqué une explosion quasi générale de ses équipiers. En effet, seuls Anglade (peu à son aise d’ailleurs), Mastrotto et Stablinski sont parvenus à conserver le contact avec le groupe de tête (22 coureurs). 2ème du général ce matin, Joseph Groussard a, quant à lui, explosé (80ème à 17’15’’).

 Abandon de Geldermans
Au départ du Tour, Albertus Geldermans était souvent cité parmi les outsiders. N’avait-il pas remporté Liège-Bastogne-Liège et le Tour d’Allemagne en 1960 ?
Hélas, le hollandais ne pourra pas démontrer ses qualités cette année : il a chuté lors de la descente du col de la Schlucht et a été contraint à l’abandon.

Classement de l’étape

Classement général