Parcours : Cols d’Ispeguy et de Marie-Blanque

 La naissance du fils de René Vietto
4 jours avant le départ du Tour, Richard Virenque ne savait toujours pas qu’il allait être sélectionné au sein de l’équipe RMO pour participer à sa 1ère grande boucle à 22 ans et demi.
Cela n’empêche nullement le varois de La Londe-Les-Maures d’attaquer au 20ème km.
Il est rejoint 33 km plus loin par son coéquipier Dante Rezze et par Javier Murguialday de l’équipe Amaya.
A Saint-Etienne-de-Baïgorry (km 106), les 3 hommes comptent 22’30’’ d’avance.
Rezze est distancé dès le bas de Marie-Blanque, col de 1ère catégorie que Virenque passe en tête 15’’ avant son compagnon d’échappée.
Les 2 compères vont ensuite conjuguer leurs efforts, conserver plus de 5’ d’avance et se partager les honneurs : « Avec Virenque, ça s’est bien passé. Je ne le connaissais pas mais on a collaboré parfaitement jusqu’au moment où il m’a dit qu’il viserait aussi l’étape. Là, j’ai arrêté de rouler. On est tombé d’accord par la suite. » (Murguialday).
Pour le basque, la victoire d’étape est une juste récompense.
Pour Virenque, le maillot jaune est inespéré. Il le revêt pourtant avec 4’34’’ d’avance sur Indurain !

 Le col de Marie-Blanque, unique col des Pyrénées visité cette année !
Derrière, tout se joue dans les 4 derniers km du col de Marie-Blanque, lors des passages à 11,5 %.
Chiappucci accélère. Seuls Indurain, Bugno et Mottet (on retrouve les 4 premiers du Tour 1991) le suivent.
Ils vont ensuite récupérer Rezze et filer vers Pau.
Mais il ne s’agit alors que d’une première estocade.
Chiappucci est le seul à se donner du mal pour distancer ses adversaires. Finalement, Lemond et Leblanc ne perdent que 18’’ sur la ligne. Un moindre mal...
Zülle, lui, est définitivement écarté (99ème à 12’34’’).

Classement de l’étape

Classement général