A toute allure
48,1 km/h dans la première heure et l’allure ne faiblira pas. C’est parti sur les chapeaux de roue. Après Montdidier (km 48), Pieters, Gaston, Kvalsvoll, Cornillet, Maier, Skibby, Sciandri et Rezze s’offrent 55’ d’avance au km 68 mais ils repris avant Bray-sur-Somme (km 76).
A Maricourt (km 93), c’est au tour de Maassen (Buckler), Ludwig (Panasonic), Jalabert (Once), Van de Laer (Tulip), Cenghialta (Ariostea), Heppner (Télékom), Bontempi (Carrera), Bauer (Motorola), Vargas (Postobon) et Konyshev (TVM) de se porter à l’avant. Avec plus de réussite : 3’40’’ à Péronne-en-Mélantois (km 175). La victoire se joue entre eux.

 Bontempi, en poursuiteur
Davide Boifava, le directeur sportif de la Carrera ne peut pas plaindre de Guido Bontempi. Cela fait 11 ans que celui-ci lui est fidèle et qu’il lui apporte de nombreux bouquets (6 au Tour de France, 15 au Giro dont 2 cette année, 4 à la Vuelta). Son coureur est pourtant arrivé sur ce Tour fatigué, après avoir bouclé, à 32 ans, les 2 premiers grands tours de l’année. La plupart de ses succès, il les a remportés au sprint. Mais l’Italien sait très bien que, depuis quelques années, sa pointe de vitesse s’est émoussée et qu’il n’aura aucune chance aujourd’hui face à Ludwig ou Jalabert, 2 de ses compagnons de fugue. Il attend alors patiemment que Bauer en finisse avec ses démarrages. Il laisse encore Cenghialta tenter un contre et puis, à 5 km de Wasquehal, il saisit sa chance et c’est en poursuiteur que, cette fois, il l’emporte devant Konyshev à 30’’.
Le peloton termine à 3’33’’.

Le Lombard s’est également imposé à Gand-Wevelgem en 1984 et 1986.

Classement de l’étape

Classement général