Au tour de Pascal Lino
L’allure est faible jusqu’à ce que le Belge Segers (Buckler) se lance à l’avant au 102ème km. 9 coureurs se joignent à lui 14 km plus loin : Simon (Z), Lino (RMO), Peiper (Tulip), Harmeling (TVM), Moreels (Lotto), Devries et Kokkelkoren (Buckler), Van Lancker (Panasonic) et Ghirotto (Carrera).
Le mieux placé au général s’appelle Pascal Lino, 9ème à 5’6’’ de son coéquipier Virenque.Parfait pour l’équipe RMO de Jacques Michaud : «  On ne roulait plus ni devant ni derrière. La situation idéale. » (Lino). Même si ce dernier ne collabore pas, l’écart grandit avec le peloton : 14’10’’ à Sore au 138ème km. A l’arrivée, il est encore de 7’. Voilà comment, à 26 ans, en faisant « de la patinette » toute la journée, le Morbihannais s’empare du maillot jaune.

Pascal Lino subtilise le maillot à son coéquipier Virenque. Les RMO trustent le Tour de France.

 3 Buckler mais pas de champagne à l’arrivée
Sur les 10 hommes qui composent le groupe de tête, on s’aperçoit que les Buckler sont surreprésentés (Segers, De Vries et Kokkelkoren). La logique voudrait qu’ils attaquent à tour de rôle. Et bien non, ils préfèrent attendre le sprint...qu’ils perdent ! C’est le Batave Rob Harmeling qui l’emporte après avoir contré une offensive de l’Australien Peiper dans le dernier kilomètre. Celui qui fut lanterne rouge du Tour 1991 confirme ainsi le vieil adage à propos des premiers et des derniers.

Classement de l’étape

Classement général