Roscioli et Maier jusqu’à la Croix de Chaubouret
Dès le 2ème km, 20 téméraires se dégagent du peloton : Lilholt, Holm, Ghirotto, Roscioli, Bourguignon, Durand, Maassen, Vanzella, Colotti, Jaermann, Cassani, De Clercq, Andreu, Chiurato, Louviot, Maier, Garmendia, Manders, Da Silva et Virenque. Ils parviennent à prendre 4’35’’ d’avance (km 45), à condition de s’employer : 50,2 km/h de moyenne dans la première heure !
La côte de Georgat (15% dans le dernier km) que Virenque franchit en tête (km 76), fait exploser ce groupe, repris au 104ème km. Seuls Roscioli (Carrera) et Maier (PDM) poursuivent l’aventure (5’30’’ km 130) jusqu’au 165ème km, dans le col de la Croix de Chaubouret, où l’odyssée s’achève pour eux définitivement.

 Chioccioli, pour sa 1ère apparition, à 33 ans
C’est dans ce col de 2ème catégorie que la course se joue. Franco Chioccioli (GB-MG) s’extirpe du peloton, dépasse les 2 échappés de la première heure et passe au sommet (km 180) avec 1’ d’avance sur l’avant-garde du peloton.
Il lui reste 18 km de descente sous la pluie vers Saint-Etienne. Derrière, Pensec roule à bloc mais il glisse dans un virage et doit laisser Konyshev et Perini poursuivre son action. En vain. Chioccioli conserve suffisamment d’avance (42’’) pour prouver qu’il n’est pas seulement un spécialiste du Tour d’Italie (1er en 1991 ; 3ème en 1992 ; 7 étapes).

"Coppino" ne participera que 2 fois à la Grande Boucle (16ème en 1992, 42ème en 1994)

 Jalabert retrouve le vert
La lutte pour le maillot vert bât son plein : Johan Museeuw pensait, peut-être, avoir fait le plus dur en franchissant les Alpes. Mais, aujourd’hui, dans la Croix de Chaubouret, le Belge a craqué devant le travail effectué par les Once. Laurent Jalabert, 4ème à Saint-Etienne, profite de l’aubaine. Il revêt, pour la 3ème fois cette année, la tunique verte. Pour le Français, le challenge est relevé : le dernier tricolore à avoir ramené le maillot à Paris s’appelle Hinault. C’était en 1979.

Classement de l’étape

Classement général